Il y a longtemps que l’on se connait avec Dorian….Cela fait 6 ans maintenant que je le croise au salon, sur un pique-nique ou atelier…. C’est un de mes plus vieux amis dans la blogo…faut dire qu’ils ne sont pas nombreux les hommes dans ce milieu à plus de 95 % féminins.
Sa fausse nonchalance qui se cache derrière une timidité ou une réserve teintée de pudeur fait que chaque rencontre avec l’animal-dandy n’est jamais anodine. Il laisse une trace.
A chaque rencontre, il m’étonne par sa capacité à s’enchanter pour des projets que je peux lui proposer et à chaque fois (ou presque) il me dit oui et le résultat est toujours là à travers une recette poétique et une photo au style inimitable qui mélange bazard savant et sens de l’esthétique.
Il m’avait parlé il y a un an de son livre….Un an plus tard, je reçois une invitation d’artistes autour du cheval avec un livre signé par l’ami : La boucherie chevaline était ouverte le lundi…
Chouette encore un livre de recette ! Mais non c’était trop facile pour lui…il nous amène dans les ruelles de son enfance trop calme le lundi et par un chemin bien à lui, nous prends par la main pour raconter et rechercher la boucherie chevaline perdue aux parfums des accents de sa maman.
Au delà d'aimer ou pas la viande de cheval, ce petit livre nous apprend pleins de choses sur la consommation du cheval au XIXème siécle à Paris et le lent décin de la consommation...Reste encore des traces des amateurs de viande de cheval comme sur le marché de Soissons tous les samedis matin ou les amateurs font la queue pour obtenir cette viande de goût.
Merci Dorian !
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